THE SIS

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PERSONNALITÉ PUBLIQUE

Partant du constat que leurs études leur ont appris l’importance de la démocratisation de leurs recherches, non seulement pour leurs collègues universitaires, mais aussi pour ceux qui n’ont pas accès à l’enseignement supérieur ou qui ne sont pas dans ce domaine d’étude, elles ont créé les chaînes TikTok et Instagram de The Sis (@the.sisofficial). Au cours de sa première année d’existence, la communauté autour de ces chaînes est passée à plus de 400 000 personnes du monde entier. Pour cette contribution, elles ont été reconnues comme l’une des 15 personnalités québécoises les plus influentes de 2022. Leur travail sur les médias sociaux pour faire connaître le « Signal for Help » – un geste qui peut être utilisé par ceux qui risquent d’être victimes d’abus – a sauvé la vie de deux femmes et a maintenant été présenté dans 1 800 nouvelles avec une portée de 1,1 milliard de personnes. Les sœurs Genesse sont fermement convaincues que leur contribution au monde consistera en un plaidoyer encore plus efficace aboutissant à l‘introduction de réformes législatives et politiques sur les questions de violence sexuelle et d’égalité des sexes qui auront un réel impact sur la défense des droits humains et sur la vie des femmes et des jeunes filles dans le monde entier.

Marie-Emmanuelle Genesse (B.A., M.A., Ph.D.) est candidate au doctorat en droit. Elle est experte et chercheuse en violence conjugale et droit des femmes, sa recherche porte sur le processus judiciaire entourant les violences conjugales. Elle est experte en détection de contrôle coercitif et de violence relationnelle.

Florence-Olivia Genesse (B.A., M.A, Ph.D.) est doctorante en droit et chercheuse en matière de violences sexuelles. Son expertise porte particulièrement sur la réglementation juridique de la violence sexuelle. Son projet de recherche porte sur le cadre juridique du viol dans le droit pénal international et national. Elle est également fascinée par l’exploration du rôle de la rédaction législative féministe dans la réforme du viol comme moyen d’harmoniser la loi avec le changement social.

Leurs travaux universitaires ont attiré l’attention d’organisations nationales et internationales, notamment Plan International, la Fondation Canadienne des Femmes et l’Entité des Nations unies pour l’égalité des sexes (ONU Femmes). Elles ont également été consultantes politiques et expertes juridiques en matière de réforme du droit en Amérique du Nord et en Europe et travaillent avec des survivants de la violence sexuelle et conjugale depuis près de dix ans. Créant la première politique de prévention de la violence sexuelle à grande échelle, les sœurs ont jouées un rôle déterminant dans la rédaction d’une législation qui a donné lieu à des changements clés sur les campus universitaires. Leur initiative a notamment été citée comme un exemple de programmes efficaces de lutte contre la violence sexuelle menés par des pairs, ce qui a contribué à l’adoption par l’Assemblée nationale du Québec du projet de loi 151, Loi visant à prévenir et à combattre la violence sexuelle dans les établissements d’enseignement supérieur.